Thématiques


Agriculture, OGM

Air - Eau

Arbres, sites et paysages

Climat

Communication

Déchets

Décroissance

Démographie

Energie

Nanotechnologies

Nuisances hertziennes

Risques Industriels

Santé

Société

Transition

Transport

Urbanisme

Le Site national :

Dernière réunion


Mercredi 18 Décembre 2024 : Atelier « Déchets ménagers sur Toulouse et sa région »


Derniers articles


Jonction Est : notre contribution à la l’enquête publique


Projet de décret modifiant les catégories de projets soumis à la Commission nationale du débat public (CNDP) : notre contribution à la consultation publique


A69 : un nouveau référé suspension


Contrat de Plan État Région (CPER) de la Région Occitanie - volet mobilités : notre contribution à la consultation publique


Mercredi 18 Décembre 2024 : Atelier « Déchets ménagers sur Toulouse et sa région »


Dimanche 15 Décembre : Manifestation contre l’autoroute A69



A69 : un nouveau référé suspension




14 associations co-requérantes viennent de déposer un nouveau référé suspension auprès du TA de Toulouse.

Cette procédure d’urgence fait suite à la décision du TA de reporter sa décision en rouvrant l’instruction du recours au fond qui demande l’annulation de l’autorisation environnementale de l’A69.

Cette non-décision a pour conséquence la poursuite des travaux. Démarré en mars 2023, le chantier a encore au moins 20 mois de travaux. Il n’est absolument pas trop tard pour tout arrêter, tout est réversible et démontable ! Et il ne sera jamais trop tard pour stopper ce gouffre financier à venir et faire appliquer le droit.

L’urgence de ce référé suspension est pleinement justifiée par l’urgence de stopper les travaux et laisser le TA prendre le temps d’une « bonne justice » équitable et enfin d’appliquer le droit en toute indépendance.

Le Juge des référés est sollicité pour statuer sur l’existence d’un doute sur la légalité de l’arrêté préfectoral. Par ses conclusions, la rapporteure publique, magistrate, a exposé avec certitude et de manière précise l’illégalité de ce projet et demande l’annulation pure et simple de l’Autorisation Environnementale sans possibilité de régularisation. Si scandaleuse qu’elle soit, la réouverture de l’instruction démontre dans le même temps l’incapacité des juges à se prononcer.

La procédure en référé ne peut nier l’existence d’un doute sérieux !!

Enfin, l’État a bien essayé de noyer le poisson avec une vague intention d’ouvrir une remise (sur un tronçon de 10km du tracé) de 42 cts sur les 10 euros, mais le coût du péage n’a absolument pas sa place dans l’équation de la légalité de l’autorisation environnementale.


Publié le lundi 16 décembre 2024.