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1er bilan de la catastrophe nucléaire de Fukushima




1<sup class="typo_exposants">er</sup> bilan de la catastrophe nucléaire de Fukushima

Enseignements à tirer de la façon dont cette crise a été (est encore) gérée

En partenariat avec les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Informations Indépendantes sur la Radioactivité) organise cette réunion décentralisée à Toulouse, à destination de ses adhérents et du grand public.

L’objectif est d’informer sur les retombées de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi et sur les enseignements à tirer de la façon dont cette crise a été gérée.

La réunion sera animée par Roland Desbordes, président de la CRIIRAD ; Daniel Roussée et Marc Saint Aroman pour les Amis de la Terre.

Au programme

La situation au Japon :

Les carences graves dans le contrôle de la contamination

Les insuffisances encore plus graves dans la mise en œuvre des mesures de protection

Le compte rendu de la mission d’étude du laboratoire de la CRIIRAD (23 mai - 3 juin).

L’impact en France :

Le bilan de la contamination ;

L’analyse critique du plan de surveillance et des informations diffusées par les services officiels.

Le rôle du réseau de balises de surveillance de la radioactivité de la CRIIRAD

Les garanties demandées par la CRIIRAD pour la gestion des futures contaminations

N’hésitez pas à venir nous rencontrer, poser vos questions, faire part de vos réflexions et propositions.





ENREGISTREMENTS :

La présentation : http://amisdelaterremp.free.fr/2011...

Les questions :
http://amisdelaterremp.free.fr/2011...


Enregistrement alternatif (qualité un peu meilleure, fichiers un peu plus volumineux) :

1. conférence / 1h10 / 41,6Mo
http://www.mediafire.com/?ue6f9mzrw...

2. débat / 1h39 / 59,1Mo
http://www.mediafire.com/?6c46e391c...

Diaporama (aimablement transmis par Roland Desbordes) :
http://www.cijoint.fr/cj201106/cije...

Quelques passages marquants :
 les Russes ont nettement mieux géré l’accident de Tchernobyl que les Japonais celui de Fukushima (conférence, 20’30) ; notamment, évacuation tardive et recommandations hypocrites d’« évacuation volontaire » entre 20 et 30km, pas de distribution de comprimés d’iode stable ce qui est « criminel, surtout par rapport aux enfants » (conférence, 23’00) ;
 quelques paysans en zone contaminée se sont suicidés, leurs exploitations étant ruinées tandis qu’ils n’ont nulle part où aller (débat, 84’00) ;
 40000 compteurs Geiger bloqués à la douane japonaise (débat, 85’30) ;
 « situation stabilisée » selon les experts japonais correspond à des rejets constants (stables, quoi !) équivalant en une heure à 300 fois ce que la centrale rejette normalement en un an (conférence, 21’10) ;
 en réalité, tant que le cœur est chaud, tant qu’il y a des fissions, il est encore possible qu’une explosion se produise, auquel cas la quantité de matière serait bien supérieure aux explosions d’Hiroshima et Nagasaki, plusieurs tonnes au lieu de quelques kilogrammes (débat, 42’50, 45’40) ;
 même en France, les rejets très faibles dans l’absolu peuvent, pour les enfants, faire dépasser la dose maximale considérée comme non dangereuse, du fait de la concentration dans la chaîne alimentaire, notamment dans les légumes à feuilles et le lait de brebis, pourtant aucune recommandation n’a été donnée à la population (conférence, 60’00 - débat, 42’00) ;
 Roger Belbéoch, ancien physicien au CEA, aurait déclaré qu’en cas d’accident, on ne pourrait même plus sortir du nucléaire, parce qu’on serait ruinés et ne pourrait plus faire autrement (débat, 28’00) ;
 selon Bernard Laponche (entretien dans Télérama), on peut être “sûr” (probabilité très élevée compte tenu des statistiques d’accidents précédents, des probabilités de pannes de certains composants qui sont négligées dans les calculs officiels, et du vieillissement des centrales) qu’un accident nucléaire grave aura lieu en Europe dans les 20 prochaines années, et avec une chance sur deux celui-ci se produirait en France (débat, 72’30) ;
 la principale marge de manœuvre pour permettre la sortie du nucléaire réside dans les économies d’énergie, que ce soit au niveau individuel ou industriel (débat, 66’30), mais cela implique de sortir collectivement de la logique du “toujours plus”, de la croissance conçue comme un but en soi (jusqu’à présent, la croissance économique est directement corélée à la croissance énergétique), alors que dans le même temps tout incite à consommer davantage (publicité, obsolescence programmée, multiplication du nombre d’appareils considérés “indispensables”, de leurs performances, de leur taille, annulant et outrepassant les progrès en efficacité energétique...).


Publié le vendredi 24 juin 2011.