Thématiques


Agriculture, OGM

Air - Eau

Arbres, sites et paysages

Climat

Communication

Déchets

Décroissance

Démographie

Energie

Nanotechnologies

Nuisances hertziennes

Risques Industriels

Santé

Société

Transition

Transport

Urbanisme

Le Site national :

Dernière réunion


Mercredi 27 Mars 2024 : Soirée-débat « LED : un éclairage écologique ? »


Derniers articles


Pollution aux hydrocarbures de la Garonne par la centrale de Golfech


Recours Gracieux contre les AFNT / LGV


Aéroport de Toulouse Blagnac : Pacte « gagnant-gagnant » ?


A69 : dépôt d’un référé contre le déboisement


Jeudi 29 Février 2024 : Projection-débat « Pourquoi on se bat »


Communiqué de presse : La Tour Occitanie - ce qui est à la « hauteur » de Toulouse



Samedi 13 octobre 2012 : journée nationale d’action anti-nucléaire




Rassemblement à Malvési et Narbonnes (11)

Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées ont organisé un bus militant et convivial.

Ce bus a participé au rassemblement à 13h00 devant l’usine AREVA « Comurhex » à Malvési et à 15h00 pour le défilé dans les rues de Narbonne.

« Malvezi Comhurex » .... qu’est-ce que c’est ?
Depuis le début de l’histoire atomique française, dans une discrétion totale, un des piliers de la chaîne atomique française se « cache » à Malvezy, dans la banlieue de Narbonne.

Quelle matière première arrive à Malvezi ?

Un poison délibérément mal dénommé « gâteau jaune » (Yellow cake) - arrive à Malvezi essentiellement par bateaux du Niger ou il a été extrait à grand coût humain et environnemental. En effet, le minerai d’uranium, prisonnier dans la roche depuis des millénaires, est extrait après concassage, broyage et attaque à l’acide sulfurique. Les « stériles » et résidus chimiques, laissés sur place par les exploitants, percolent leurs poisons mortels dans les eaux et les poussières sont dispersées par les vents,

Qu’est-ce qui sort de Malvezi ?

Du « tétrafluorure d’uranium », solide bleu vert, toujours très dense, obtenu après une grande cuisine chimique. Cet élément partira dans la vallée du Rhône pour consommer encore beaucoup d’énergie et de de chimie pour devenir du tétraflorure d’uranium... avant d’être enrichi et d’être transformé en pseudo combustible.

Et entre temps une foultitude de procédés chimiques polluants se déroulent sur le site de Malvezy... d’immenses bassins artificiels décantent et dispersent chimie et radioactivité dans l’environnement de Narbonne : à quand une étude épidémiologique autour du site réclamée par les Amis de la Terre en 2009 ? A quand l’arrêt et la reconversion du site ?


Publié le jeudi 4 octobre 2012.