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Mardi 19 Avril 2016 : Cinéma-debat « Les Sentinelles »




à Utopia Toulouse à 20h30 (achetez vos places à partir du 9 avril).

En présence du réalisateur Pierre Pezerat, Annie Thébaud Mony, Jean-Marie Birbes (président de l’ADDEVA 81) et des membres des collectifs qui luttent contre la réouverture des mines de Salau Salsigne en Ariège.

 Le travail c'est la santé, chantait Henri Salvador…

Pour Josette et Jean-Marie, anciens ouvriers dans des usines qui utilisaient l’amiante, cette chanson ne faisait même pas sourire. Trop de leurs collègues ont été victimes de la fibre mortelle, alors considérée comme une fibre miraculeuse.
Pour Paul, agriculteur en Charente, tout allait bien jusqu’à ce qu’il tombe dans le coma et passe 5 mois à l’hôpital, empoisonné par un pesticide dont il ne soupçonnait pas la dangerosité.
Ils ont tous les trois fait le choix de refuser la fatalité, celle-là même que les « gens de peu » ont l’habitude accepter, et ont voulu comprendre pourquoi on pouvait perdre sa vie à vouloir la gagner.
Ils ont en commun d’avoir alors, chacun de leur côté, rencontré mon père, Henri Pezerat, chercheur au CNRS et pionner de la lutte contre l’amiante. Avec lui, avec des associations et un cabinet d’avocat inflexible, ils ont entamé de longues batailles, scientifiques, juridiques et syndicales, afin que la responsabilité des industriels soit démontrée et que leurs droits soient enfin reconnus.
Chacun d’entre eux, à travers une association de victimes, est ou a été engagé dans une action en justice contre un ex-patron, voire une multinationale comme Eternit ou Monsanto.
C’est le portrait de ces combattants pour le respect d’un besoin essentiel de l’homme, la Santé, face aux puissances industrielles et leur lobbies, que ce film se propose de faire. C’est l’expression sans concessions de leur révolte et de leur solidarité qu’il veut faire entendre.

Pierre Pezerat, réalisateur.

Après avoir travaillé à TF1 pendant près de 30 ans , en tant que technicien, monteur, responsable technique, après avoir réalisé un nombre important de films d’entreprise, de clips vidéos, une série de reportages sur les bénévoles du football, l’idée de réaliser un documentaire s’est imposée de manière quasi impérative.
Le sujet s’est imposé avec une telle évidence que je n’ai même pas eu à chercher. Les hommes et femmes de l’association Henri Pezerat, ces combattants que je côtoyais dans les Assemblées Générales, qui s’étaient forgés à travers les années, une force de caractère capable de renverser des montagnes, étaient les personnages du film que je voulais réaliser.
Quand je leur ai demandé s’ils étaient d’accord, ils m’ont tous dit qu’ils ne pouvaient rien refuser au fils d’Henri. Mon père, évidemment personnage important du film, un héros qu’il ne voulait pas être et que je ne veux pas qu’il soit. Car ce qui m’intéresse dans ce film, ce sont les hommes, les vivants, non pas dans le rapport qui les ramène vers lui, mais dans ce qui les relie entre eux, cette sorte de ciment dont mon père était également fait.
C’est cette passion de justice exercée de façon quotidienne, que je veux aller débusquer chez ces personnages quasi romanesques, qui ont engagé leurs vies dans des combats inégaux contre des machines à broyer à priori plus fortes qu’eux. Et c’est avec un regard cinématographique dont j’ai la faiblesse de penser qu’il est maintenant suffisamment aiguisé, que je veux les filmer au bout de leurs batailles, animé par la curiosité que nombre de récits paternels a su entretenir tout au long de ma vie.

Le film de Pierre Pezerat sortira en avant première à Ivry le 3 avril, sera projeté à Albi le 16 et le 17 avril.

Soirée débat organisée avec l’ADDEVA 81, les Amis de la Terre Midi Pyrénées et l’Université Populaire Toulouse.


Publié le mardi 22 mars 2016.