Le Collectif « Ô Toulouse », dont nous sommes membres, appelle à un rassemblement à 12 h métro Jean Jaures pour demander les rapports d’analyses des offres des deux multinationales Veolia et Suez, les projets de contrats et l’étude complète de la Régie.
L’EAU, NOUS LA BUVONS, NOUS LA PAYONS !
NOUS AVONS BESOIN DE SAVOIR !
NOUS AVONS LE DROIT DE SAVOIR !
Après avoir refusé tout débat public pendant plus d’un an, J.L. Moudenc vient d’annoncer ses choix : Veolia pour l’eau et Suez pour l’assainissement.
Dans son intervention lors de la réunion publique du 13 novembre, il a même affirmé que le débat avait assez duré et qu’il était temps de voter (le 13 décembre prochain, au conseil de métropole).
Visiblement, pour lui, les tarifs proposés par Veolia et Suez sont si intéressants, qu’il n’y a plus matière à discussion.
Eh bien nous n’avons pas la même conception de la démocratie ! La démocratie, c’est se prononcer en disposant de toutes les informations. Or J.L. Moudenc a fait son choix en se basant sur plusieurs documents :
– le rapport d’analyse des offres faites par Veolia et Suez. Nous n’avons toujours pas ce rapport et les élu·e·s non plus !
– l’étude sur les conditions de mise en place d’une régie. Nous n’avons toujours pas ce document et les élu·e·s non plus !
De plus, des projet de contrats, avec Véolia d’un côté, Suez de l’autre, seront communiqués aux élu·e·s au plus tard 15 jours avant le vote.
Si Monsieur Moudenc avait un réel souci de la démocratie, il fournirait dès à présent aux élu·e·s comme aux associations et aux citoyen.·ne·s l’ensemble de ces documents.
Va-t-il refuser de le faire, comme il avait refusé, il y un an, de nous communiquer les cahiers des charges soumis aux entreprises ? Nous lui rappelons que la C.A.D.A (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) lui a donné tort … six mois après notre demande.
Nous n’acceptons pas une telle situation. Nous l’acceptons d’autant moins que nous estimons que la régie n’a pas été traitée à égalité avec Veolia et Suez. Mais pour en avoir la confirmation, nous devons avoir accès aux documents pré-cités.