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Troisième ligne de métro

En conclusion du débat public sur la troisième ligne de métro, TISSEO a été obligé de mettre en place un conseil scientifique pour que les Toulousains aient un avis indépendant.

Cette semaine, ce conseil scientifique indique dans son avis sur l’évaluation socio-économique de la 3e ligne de métro, qu’elle « présente une rentabilité socio-économique élevée et résiliente » et « bénéficie non seulement à la région toulousaine mais au reste de la France ».

D’enquête publique en enquête publique sur le métro, la majorité des experts en déplacement converge pour indiquer que le métro est trop onéreux en rapport à la taille, et donc la densité urbaine de l’agglomération de Toulouse car c’est une évidence scientifique, économique et écologique que pour le même coût, un réseau de bus et tramway permet un service bien plus important.

D’autre part, il est vraiment désagréable pour les Amis de la Terre de constater que le conseil scientifique s’empare du mot résilience pour l’accoler au métro, alors que bien sûr, en cas d’inondation, coupure de coutant, épidémie... le métro présente un niveau de résilience bien inférieur à celui du tramway, puis du bus, sans parler du vélo qui est le moins sensible.

A noter, qu’il en est de même pour les retombées économiques, les technologies des tunneliers et du métro faisant appel à des entreprises multinationales dont les sièges sociaux sont au mieux à Paris, tandis que les infrastructures des couloirs de bus et piste cyclables sont faites par des entreprises locales.

A noter que le conseil scientifique se garde bien de parler de pollution urbaine, car le principal avantage politique du métro, à Toulouse, est de sauvegarder un maximum d’espace public pour la circulation automobile.

Après les péripéties de la démission forcée du président du conseil scientifique, les Amis de la Terre sont attristés par le peu de considération que TISSEO a donné quant à l’impartialité de ce conseil scientifique.


Publié le dimanche 10 février 2019.