Rendez-vous le mardi 20 juin à 14H au Hangar de La Cépière (8 route de Bagnolet, Toulouse).
Contrairement aux propos mensongers des défenseurs du projet, tous les recours juridiques n’ont pas été déposés, loin de là : les organisations Agir pour l’Environnement, Les Amis de la Terre MP, ATTAC-Tarn (Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne) , La Confédération Paysanne, FNE (France Nature Environnement) Midi Pyrénées, GNSA (Groupement National de Sauvegarde des Arbres), Mairie de Teulat, NEO (Nature en Occitanie), UPNET (Union de Protection de la Nature et Environnement du Tarn) et VAD (Village Action Durable) ont mandaté Maître Alice Terrasse pour porter devant la justice ce projet qui deviendra illégal. Elles demandent la suspension de tous les travaux dans l’attente du jugement.
On nous a trompé, les élus ont été trompés, ce projet n’est pas une priorité nationale et ne s’appuie sur aucun projet de territoire. Les soi-disant développement économique et désenclavement avancés par les partisans de ce projet n’ont jamais été démontrés. Mieux, ce projet se fait au détriment de la population ; il est même dangereux pour la collectivité et les territoires traversés. Les usagers devraient payer au prix fort une autoroute parce qu’aucune solution alternative n’a été sérieusement étudiée ?
Vu le contexte environnemental, ce projet est-il aussi essentiel pour prétendre pouvoir artificialiser plus de 400ha de terres agricoles, de prairies, de vergers, d’abattre des milliers d’arbres, de détruire des dizaines d’ha de zones humides et des centaines d’espèces protégées ?
Il faut se rendre à l’évidence, ce projet n’est pas d’intérêt public et ne passera pas l’épreuve de la justice.
Lors de cette conférence de presse, Maître Alice Terrasse présentera les grandes lignes de ce recours demandant l’annulation des autorisations environnementales et la fin définitive de ce projet. Les représentant-e-s des associations, syndicat et élus qui s’associent à ce recours juridique seront présent-e-s pour répondre aux questions et demander un moratoire sur les travaux le temps que justice se fasse.