Environ 120 personnes se sont réunies jeudi soir devant la préfecture, pour protester contre l’évacuation du bois Lejuc, le matin-même, à Bure, dans la Meuse, où doit voir le jour un site d’enfouissement de déchets radioactifs. Étaient présents le collectif Bure partout, nucléaire nulle part, des membres d’EELV, du Parti de gauche dont le conseiller régional Jean-Christophe Sellin, du NPA, des Amis de la terre ou encore du réseau Sortir du nucléaire. « On est là en solidarité avec la vague de répression qu’il y a eu à Bure, explique une membre du collectif Bure partout, nucléaire nulle part. C’était une expulsion violente, avec des interpellations que nous dénonçons. Et la lutte à Bure nous parle aussi car nous sommes contre le nucléaire, et c’est essayer d’y trouver une solution. Enfouir les déchets sous terre, cela aura des effets irréversibles. » Une nouvelle soirée de soutien a lieu ce soir à l’université Jean-Jaurès, au troisième étage de l’Arche, occupé par des étudiants grévistes. Il est aussi prévu d’organiser un week-end sur le site de Bure, début mars, pour « renforcer l’occupation ».