ou plus « classique » :
Derrière ce titre racoleur se cache une autre question à savoir : une politique climat-compatible doit-elle être liberticide ?
Les récents rapports du GIEC sur le dérèglement climatique sont formels : pour limiter les dommages sur les sociétés humaines et la biodiversité, nos modes de production et de consommation doivent radicalement changer. Les solutions abondent du côté des industries et des gouvernements, en passant des technologies à émissions négatives aux objets connectés. Elles semblent pourtant n’être qu’une diversion face à la nécessité d’engager une réelle décroissance économique, souvent appréhendée comme une dégradation de la qualité de vie. À quoi ressemblerait en France une trajectoire compatible avec un réchauffement limité à 1,5°C ?
Si les modes de vie et de consommation individuels sont souvent décriés, ils n’évolueront que grâce à un changement radical du système économique. Cependant, quelle place accorder à la liberté et à la démocratie dans une politique efficace de limitation du dérèglement climatique ?
Sous forme de table ronde, trois experts éclaireront ce débat :
– Julian Carrey, professeur de physique à l’ INSA Toulouse, et membre de l’ Atelier d’écologie politique - Toulouse, collectif de chercheur.es ayant publié l’année dernière plusieurs textes sur l’urgence écologique
– Charles Adrien Louis, co-fondateur du cabinet B&L évolution, auteur du rapport « Comment aligner la France sur une trajectoire 1,5°C ? »
– Marie-Christine Zelem, professeure de sociologie CERTOP-CNRS UMR 504
À 19 h 30 salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat (métro capitole)
Entrée Libre
Conférence organisée par le Collectif « Citoyens pour le Climat Toulouse », avec les Amis de la Terre Toulouse et l’Atecopol.