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Annulation du PDU et possible annulation du PLUiH




Le Plan de Déplacement Urbain de l’agglomération toulousaine (PDU 2018) vient d’être annulé car "le rapport d’évaluation environnementale ne comportait pas de solutions de substitution raisonnables au plan présenté. En fait, la baisse estimée de la pollution dans le PDU y parait peu probable car elle repose essentiellement sur l’idée de voitures moins polluantes. Or selon le PDU annulé, le trafic automobile devrait quand même croître, la seule ligne TAE ne compensant que partiellement l’augmentation des déplacements, par manque de RER, tramway, bus, vélo à côté de la ligne de métro. Les scandales du DieselGate sont là pour montrer que les projections de voiture propre sont illusoires d’ici 10 ans.

D’autre part, le rapporteur public vient de demander au tribunal administratif de Toulouse l’annulation du PLUiH, plan intercommunal d’urbanisme de la métropole pour une trop grande consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers et l’étalement urbain, non conforme à la loi.

Le choix du métro est étroitement corrélé à l’étalement urbain.

La construction des deux lignes de métro en cœur d’agglomération s’est accompagnée d’un faible maillage en transport en commun de la ville hors des 2 axes de métro et d’un maillage quasi inexistant en banlieue (3% de transports en commun).

Pour pouvoir absorber une très forte croissance de la circulation automobile du fait de l’absence de transports en commun et de voies piéton et cyclables, la solution a été d’étaler l’agglomération pour pouvoir circuler en voiture entre lotissements et centres commerciaux, en profitant du très faible coût des terres agricoles, sans parler des juteux profits qui ont motivé un partie de ceux qui ont appuyé la médiatisation du métro.

Les Amis de la Terre suivent attentivement ces dossiers.
Pour rappel, nous avions rendu un avis défavorable à l’enquête Publique du PLUIH de Toulouse Métropole en 2018.


Publié le dimanche 21 mars 2021.