À l’été 2022, dans le cadre d’une campagne sur l’eau, le Réseau "Sortir du nucléaire" a voulu mettre à l’honneur le travail de surveillance citoyenne exercé au quotidien par des militant·es, des associations et des laboratoires indépendants. Début juin, des plantes aquatiques ont été prélevées dans la Garonne par des militant·es de l’association Stop Golfech, formé·es par le laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et rompu·es à l’exercice. Les analyses de tritium organiquement lié et de carbone 14 ont ensuite été gérées et interprétées par le laboratoire. Les frais ont été pris en charge par le Réseau "Sortir du nucléaire" et Les Amis de la Terre Midi-Pyrénées (ATMP). L’étude s’est déroulée en 2 temps : avant l’été 2022 et à sa fin, après plusieurs semaines de canicule et de sécheresse.
L’étude démontre non seulement l’effet des rejets radioactifs sur la contamination du vivant, un effet potentialisé par l’état de la ressource en eau et les besoins des organismes au cours de leur développement, mais aussi la nécessité d’une surveillance indépendante de l’environnement. Une surveillance qui ne soit pas sous contrôle du responsable de ces rejets.
Voir le dossier complet sur le site du Réseau Sortir du nucléaire.