Co-organisée par les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, les Amis du Monde Diplomatique, Alternatiba, ATTAC, CGT Énergie (Hydraulique), Eau Secours 31, Université Populaire de Toulouse
Après les autoroutes, les aéroports, le gouvernement s’apprête à livrer à la concurrence privée les grands barrages hydro-électriques.
Aucun autre argument que le développement de cette machine ultralibérale infernale et dogmatique pour justifier pareille bêtise.
Cette privatisation annoncée de l’exploitation de l’hydro-électricité est dangereuse à plus d’un titre :
=> explosion annoncée du montant de la facture par de nombreuses dés-optimisation et une judiciarisation certaine ;
=> mise en danger de la réussite de la transition énergétique des énergies fossiles et nucléaire vers les énergies renouvelables ;
=> fragilisation du système électrique (risques de coupures électriques accrus) ;
=> fragilisation des barrages, objets industriels potentiellement les plus dangereux sur le territoire après les centrales nucléaires ;
=> complexification du partage de l’eau qui, pourtant, avec la tragédie climatique en cours, va se raréfier dans les décennies à venir ;
=> perte de l’indépendance énergétique de la France ;
=> fragilisation du savoir technique qui, pour cette industrie prototypale greffée sur les vallées, nécessite une gestion intégrée ;
=> mise en péril de l’emploi dans des régions reculées...
Les arguments écologiques, économiques, sociétaux ne manquent pas pour convaincre de ne pas faire cette bêtise.
Et pourtant, tout est prêt pour que le gouvernement puisse la mettre en œuvre, dès qu’il le voudra.
Le récit de 4 expériences parallèles qui s’enrichissent les unes les autres :
A 20h30, salle Castelbou, voir la localisation
Entrée libre